Alors que l’AS Saint-Etienne connaît l’une des pires saisons de son histoire, la vente du club, relancée il y a un an, n’a toujours pas été avancée. Les dirigeants, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, seraient même prêt à repousser la date jusqu’en 2023.
Annoncée l’an dernier, et sans jamais avoir aboutie, la vente de l’AS Saint-Etienne, annoncée il y a quelques temps, est toujours d’actualité. Qui plus est, le club des Verts traverse, en ce moment, une période difficile.
18e de Ligue 1, à un point de Bordeaux (19e) et quatre de Metz (20e), l’équipe de Pascal Dupraz n’est pas à l’abri de la relégation. D’autant plus que les Stéphanois sortent de deux lourdes défaites face à l’OM (2-4), et Lorient (6-2).
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— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) April 8, 2022
Les motifs du retard ?
La menace de la relégation en Ligue 2 est l’une des explications de ce retard. Il y a une autre raison, cette fois, financière.
Récemment, un accord d’engagement d’investissement a été négocié entre la LFP et CVC Capital Partners. Grâce à ce dernier, le club des Verts percevra une somme de 33 millions d’euros qui sera versés sur deux ans. Une aide qui aurait convaincu les dirigeants de repousser le processus avant de prendre une décision. Selon le média l’Equipe, la vente de l’AS Saint-Etienne pourrait être retardée jusqu’en juin 2023.C’est tout de même un risque pour le club qui pourrait perdre la moitié du montant en cas de relégation en Ligue 2, à la fin de la saison (16,5 millions d’euros).
Un nouvel actionnaire minoritaire ?
Depuis l’annonce de la mise en vente, plusieurs candidats sont venus se renseigner, mais pour l’instant, aucun n’est parvenu jusqu’au processus de vente.
A la place, les dirigeants chercheraient plutôt un « actionnaire minoritaire » afin de changer la donne et rétablir la situation à partir de septembre prochain, d’après RMC Sport.
En attendant, l’AS Saint-Etienne a rendez-vous à Geoffroy-Guichard, ce samedi, contre le Stade Brestois (17h). Une victoire est impérative pour les troupes vertes si elles veulent sortir de la zone de barrage de relégation qu’elles occupent actuellement.
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