Avant de reprendre la Ligue 1 après Noël, les clubs hexagonaux sont en stage. C’est le cas de l’OM à Marbella. Récit d’un stage pas comme les autres.
S’il ne fait pas froid, le soleil n’est pas au rendez-vous. Pas franchement dépaysant avec la météo actuelle dans la cité phocéenne. Pas dépaysant non plus car, au même endroit, Lens et Montpellier s’entraînent aussi. Tout comme le club belge du Standard Liège. Les voisins niçois sont aussi dans le coin et ont organisé un match dans le centre d’entraînement.
Des retrouvailles
L’occasion donc pour Valère Germain, attaquant du MHSC, de claquer quelques bises à quelques membres de l’OM et pour Jonathan Clauss de revoir certains Artésiens. Les Olympiens ont pu observer aussi la présence de Pablo Longoria et de Javier Ribalta, venus pour deux jours. Le nouveau conseiller du président, Jean-Pierre Papin, lui, sera resté tout le stage. Dans le contenu, l’OM varie beaucoup, une fois ils travaillent le physique en salle, à d’autre moments ils travaillent avec le ballon. Igor Tudor, exigeant mais magnanime, a accordé deux soirées de libres.
La première seulement jusqu’à 20h, et la seconde, le mardi, jour férié en Espagne (jour de la Constitution) jusqu’à minuit. Mais évidemment en ayant fait souffrir un peu ses ouailles dans une séance plus qu’intense de deux heures trente. Le mercredi soir, le groupe s’est retrouvé pour célébrer Valentin Rongier, qui fêtait ses 28 ans et s’il n’a pas eu de cadeau particulier, il a dû faire un petit discours.
Le jeudi, c’était l’entraînement ouvert au public. C’est là que la météo a commencé à se gâter. Pas de chance. Cela a commencé par une petite bruine tandis que Jean-Pierre Papin discutait avec David Friio, avant de disparaître pour probablement aller saluer les Lensois, qui s’entraînaient sans le ballon sur un terrain non loin. Au programme du jour : la circulation de ballon.
Payet et Sanchez à leur aise
Tandis que les joueurs de champ s’échauffaient, sans Gerson, resté à Marseille, et sans Bailly, qui travaillait sur un autre terrain, Jon Pascua, l’entraîneur des gardiens, donnait de la voix dans plusieurs langues différentes : « buenissima, bravo, fantastique ». Après l’échauffement, Tudor reprenait la main, sans rien laisser à son adjoint. Il animait une séance où les joueurs devaient faire une sorte de passe et va avec comme consignes : « pass pass pass Pam. One two bim ».
À 12h19, quarante minutes après le début de l’entraînement, réapparition de Jean-Pierre Papin pendant une petite opposition sur un quart de terrain. Alexis Sanchez montrait son sang-froid et sa finition quand Dimitri Payet, particulièrement affûté, affichait une technique loin d’être oubliée.
Beaucoup d’intensité lors de l’opposition
La pluie redoublait d’intensité et devenait ainsi diluvienne. C’est alors que le terrain de l’opposition s’est agrandi et que la pelouse se faisait de plus en plus grasse. L’intensité était au rendez-vous et un gros duel avait lieu sur le flanc gauche du terrain entre les deux latéraux Issa Kaboré et Nuno Tavares. Le second envoyant valser le premier contre les grilles.
Les autres éléments du groupe les ont d’ailleurs un brin chambrés lors du repas, à l’heure hôtel, un sympathique cinq étoiles à quinze minutes du centre, en leur disant qu’il ne manquait juste une cage pour faire un octogone. Avant le retour de certains internationaux, l’OM semble prêt à en découdre à nouveau. Premier combat, le 28 contre Toulouse au Vélodrome.
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